Les Châteaux de la Loire : plongez dans l’Histoire de France !
Pleinement ancré dans le territoire Touraine, Val de Loire et fiers de nos racines, nous vous proposons de visiter les châteaux de la Loire avec un tout autre regard. Visiter pour visiter, pourquoi pas. Mais si vous souhaitez vous enrichir humainement, historiquement et culturellement, nous accompagnons dans la découverte du Val de Loire secret, du Val de Loire insolite, du Val de Loire authentique.
Pour ce faire, nous vous proposons de visiter Chinon, Montsoreau, Fontevraud-L’Abbaye, Candes-Saint-Martin, Azay-le-Rideau ou encore Langeais différemment, en sortant des sentiers battus. Seuls ou accompagnés par un guide professionnel spécialement réservé pour vous, vous allez découvrir un autre Val de Loire …
Le Val de Loire concentre un ensemble exceptionnel de châteaux bâtis ou remaniés à la Renaissance. L’Anjou, la Touraine et l’Orléanais sont alors un lieu de séjour privilégié par la Cour de France, encore itinérante. Si Chambord et Blois sont des résidences royales, d’autres joyaux architecturaux du début du XVIe siècle ont été construits pour de grands financiers de la couronne, tels que Gilles Berthelot, le commanditaire du château d’Azay. Enrichis sous les règnes de Louis XII et François Ier, ces financiers et conseillers cherchent à asseoir leur statut social en possédant un château et des terres. Par la magnificence de leurs demeures, ils souhaitent manifester leur réussite.
Ces nouvelles constructions intègrent des innovations architecturales italiennes. À l’occasion des campagnes militaires en Italie, les Français ont été marqués par l’art et la culture ultra-alpine. Forts de leurs contacts, ils recrutent des artistes italiens : ces derniers introduisent de nouvelles pratiques dans la construction (le plan régulier et symétrique, l’escalier à volées droites). Ces architectes, sculpteurs et peintres apportent aussi un vocabulaire antiquisant. Les innovations venues d’Italie se combinent ou se superposent à la tradition architecturale et ornementale française contemporaine.
Reconnue pour la beauté de son cadre naturelle et la richesse de son patrimoine historique, la vallée de la Loire est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Découvrez le Val de Loire et le Val de Vienne autrement
La ville et la forteresse de Chinon
Mais connaissez-vous les anecdotes sur Jeanne d’Arc et Charles VII ? Connaissez-vous les lieux par lesquels elle est passée pour délivrer la ville d’Orléans ? Nous vous invitons à prendre le temps de visiter ce haut lieu historique. Chinon, c’est le pays de Rabelais où l’on partage, on déguste, savoure et prend le temps de vivre … Au cœur du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine, pour lequel le Relais de Sonnay est l’un des ambassadeurs, la cité est labellisée « Ville d’art et d’histoire ». Ses rues étroites et tortueuses, ses maisons à pans de bois, ses hôtels particuliers en tuffeau témoignent de son histoire.
Visitez sa forteresse, perchée sur son coteau, dominant la ville basse. Des personnages historiques y ont vécu parmi lesquels Henri II Plantagenêt et son épouse Aliénor d’Aquitaine, ou leur fils Richard Cœur de Lion… Et bien sûr, plus tard, Jeanne d’Arc qui rencontre pour la première fois le dauphin, futur Charles VII, à Chinon en 1429. Continuez jusqu’à la chapelle Sainte-Radegonde et, depuis le belvédère, vous aurez un panorama exceptionnel sur la ville et ses toits d’ardoise.
L’Abbaye Royale de Fontevraud
Vous souhaitez mêler Histoire de France et Art religieux ? À quelques minutes du Relais de Sonnay, prenez au moins une demi journée pour visiter l’Abbaye Royale de Fontevraud. C’est l’une des plus vastes cités monastiques héritées du Moyen Âge. Classée Monument Historique dès 1840, elle est, depuis 2000, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco avec l’ensemble du Val de Loire.
Un peu d’histoire … C’est en 1101 qu’est fondée l’Abbaye Royale de Fontevraud, Elle est alors envisagée comme une « cité idéale », un lieu d’exaltation de la foi dédié à la prière et au travail, dans l’abstinence, le silence et la pauvreté. À partir de 1189, Fontevraud devient nécropole royale, abritant les sépultures d’Henri II, d’Aliénor d’Aquitaine et de Richard Cœur de Lion.
En 7 siècles, 36 abbesses, souvent issues de la haute noblesse, et parfois de sang royal, se succèdent à la tête de l’Abbaye. En 1792, suite à la Révolution, la dernière abbesse de Fontevraud est chassée. Douze ans plus tard, l’Abbaye est transformée en maison centrale par décret napoléonien. Fontevraud, qui accueille jusqu’à 2 000 prisonniers, est alors considéré comme l’une des plus dures prisons de France.
En 1963, la prison est fermée et le chantier de restauration des bâtiments commence à grande échelle.
En 1975, l’Abbaye Royale ouvre au public, mettant ainsi un terme à neuf siècles de vie à huis clos et ouvrant la voie à cette « cité idéale »
Le château d’Azay-Le-Rideau
Le château d’Azay-le-Rideau est bâti sur une île au milieu de l’Indre sous le patronage de François Ier. Subtile alliance de traditions françaises et de décors innovants venus d’Italie, il est une icône du nouvel art de bâtir du Val-de-Loire au XVIème siècle. Son parc paysager, conçu dans la seconde moitié du XIXe siècle, lui offre un véritable écrin naturel. Le château d’Azay-le-Rideau est considéré comme l’un des modèles de l’architecture de la Renaissance française.
Si ses deux ailes ont été élevées dans les premières années du XVIeme siècle, c’est au XIXeme siècle que le château a pris sa silhouette définitive. À ce titre, Azay-le-Rideau doit à la fois être apprécié comme un joyau de la Renaissance et comme un exemple représentatif du goût du XIXeme siècle pour l’art de la Renaissance. Vers 1510, Gilles Berthelot, conseiller du roi Louis XII et trésorier de France achète la forteresse médiévale d’Azay ainsi que les terres qui l’entourent. Cette possession seigneuriale doit renforcer sa nouvelle position sociale : fils d’un maître de la Chambre des comptes, Gilles Berthelot est devenu noble en héritant de la charge de son père. Il s’est illustré au service du roi de France en créant de nouvelles taxes, qui ont eu pour conséquence de remplir les caisses du royaume.
Peu de temps après avoir acheté les terres d’Azay, Berthelot fait abattre une partie de la vieille forteresse pour ériger un château au goût du jour. Les travaux sont remarquablement courts : dès 1522, la charpente est achevée. Le parc a fait l’objet d’une importante opération de restauration en 2014. Les travaux portaient sur le renouvellement et l’entretien du patrimoine arboré dans l’esprit du parc paysager du XIXème siècle : régénération des sols, restauration des allées et des ponts, remise aux normes des équipements électriques et nouvel éclairage du parc, restauration des ouvrages maçonnés et mise en œuvre d’un réseau d’arrosage desservi en eau de rivière.